À Poussouaka, dans la région de Tenkodogo, l’Agence d’Information du Burkina (AIB) a recensé un trésor de l’histoire nationale : Nongma Ouandaogo. Âgé de 92 ans, cet ancien combattant des guerres d’Algérie et du conflit Burkina-Mali de 1974 est l’un des derniers témoins de ces épisodes majeurs. Il partage ses souvenirs douloureux du front et délivre un message empreint de sagesse à la jeunesse, insistant sur le travail, l’honnêteté et le respect des traditions.
Un dernier témoin de deux conflits majeurs
L’effort de la Direction de l’Action Civique et de la Mémoire (DACAM) de recenser les figures emblématiques de l’histoire burkinabè a conduit à la rencontre de Nongma Ouandaogo. Ce vétéran, dont le témoignage est inestimable pour les nouvelles générations, est un survivant de deux conflits qui ont façonné l’histoire du pays et du continent : les guerres d’Algérie et le conflit armé entre le Burkina Faso et le Mali en 1974.
Selon l’Agence d’Information du Burkina, le nonagénaire, résidant à Poussouaka, conserve une mémoire vive de ces périodes éprouvantes. Les souvenirs douloureux du front, qu’il accepte de partager, constituent une leçon d’histoire vivante et un héritage pour la nation.
Un message intemporel pour la jeunesse
Au-delà du récit historique, Nongma Ouandaogo, riche de son expérience de vie et de guerre, a tenu à s’adresser directement à la jeunesse. Son message est un appel à l’enracinement dans les valeurs fondamentales de la société.
Il exhorte les jeunes à s’armer de détermination et de vertu, les encourageant à « travailler, respecter les parents, rester honnêtes et préserver les traditions ». Ce legs moral et éthique, transmis par l’un des derniers acteurs directs de ces conflits, résonne comme un plaidoyer pour la construction d’un avenir bâti sur le labeur et l’intégrité, tout en honorant le passé.
La volonté du vétéran de transmettre sa mémoire et ses valeurs souligne l’urgence de préserver ces témoignages avant leur disparition, afin que les sacrifices et les leçons de l’histoire ne soient jamais oubliés.
LA REDACTION
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