Au sein des Forces démocratiques de l’opposition, les tractations s’intensifient à l’approche des élections générales et présidentielles de 2026. Alors que les querelles internes s’apaisent, un duo semble se dégager : Éric Houndété et Ouassangari Bio Sika Kamel, présentés par plusieurs acteurs comme le choix du consensus et de la cohésion.
Après le tollé général suscité par l’apparition « magique » de l’avocat de Reckya Madougou, Me Renaud Agbodjo, « sorti de n
ulle part », et qui a justifié le report du Conseil national à ce lundi, toutes les forces de l’alternance retiennent leur souffle. Les discussions s’articulent désormais autour d’une seule interrogation : quelle candidature peut porter le projet commun de l’opposition aux élections générales et à la présidentielle de 2026 ?
La question du rassemblement national est au cœur des débats. « Quelle candidature au sein des forces démocratiques de l’opposition a de sérieuses chances de rassemblement national, afin de permettre la prise du pouvoir des Démocrates pour le développement et la préservation de la paix et la cohésion sociale et l’unité nationale ? », interroge un cadre de la mouvance.
Dans un contexte politique tendu, les appels à la raison et à l’unité se multiplient. Beaucoup rappellent les impératifs de stabilité : « Au regard de la situation politique nationale, et compte tenu des impératifs de la Paix qui est l’autre nom du développement, il faut donner la meilleure nageuse au bon piroguier », comme l’enseigne l’Ivoirien Jean Marie Adiafi dans Carte d’identité.
Trois noms dominent la course : Éric Houndété, Me Renaud Agbodjo « l’intrus qui ne connaissait pas la maison » et le député Ouassangari Bio Sika Kamel. Mais, selon de nombreux observateurs, le choix s’impose presque naturellement. « Secret de polichinelle, Éric Houndété est le candidat idéal, et qui remplit toutes les conditions techniques, logistiques et politiques. Renaud Agbodjo disqualifié, il ne reste que le duo Houndété–Ouassangari. »
Ce tandem apparaît comme la meilleure équation pour fédérer l’opposition et répondre à « l’attente du peuple qui réclame l’alternance à tout prix après dix ans de souffrances diverses ». Certains leaders appellent déjà à un ralliement rapide autour de ce choix, à l’image d’Adéchokan Gafari, qui « s’est désisté en faveur du meilleur d’entre nous tous » pour, dit-il, « accélérer le processus de désignation et répondre à l’espérance populaire ».
Entre stratégie, symbole et urgence politique, le duo Houndété–Ouassangari cristallise les espoirs d’une opposition déterminée à rejouer la carte de l’unité pour 2026.


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